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 After all this time || Elemina & Karmen

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Karmen Caballero
Karmen Caballero
Soldat
Messages : 34
Date d'inscription : 09/04/2017
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MessageSujet: After all this time || Elemina & Karmen   After all this time || Elemina & Karmen Empty1/5/2017, 17:06

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Feat. Elemina


"Journée de repos". Pour tout soldat normalement constitué, cela signifie liberté, possibilité de ne rien faire, de se reposer, comme le principe même du mot "repos" le sous-entend. Mais, il faut croire que tu es sur-humaine. Une véritable machine. Ne rien faire ? Qu'est-ce que c'est ? Cela ne fait pas partie de ton vocabulaire. Tu ne peux pas, rien faire. Tu ne veux pas, rien faire. C'est long et ennuyant, rien faire. C'est du temps perdu, rien faire. Alors, tu préfères largement rendre visite à ta mère, prendre de ses nouvelles, se charger de quelques commandes passées à son épicerie...

- Tu es sûre que cela ne te dérange pas ?
Un rire t'échappe alors que tu embrasses le front de celle t'ayant mis au monde, la dernière personne de ta famille dont tu es proche, tout en portant un lourd caisson.
- Mais oui, mais oui ! Ça me fait plaisir, je te dis ! Tu souris. Et puis il est hors de question que tu prennes la charrette jusque Sina avec tes problèmes de dos. Repose-toi un peu, je me charge de tout.
- Tu es un ange, ma fille. Ton père serait fier de toi.
Un sourire nostalgique se dessine sur tes lèvres.
- Ah ? Sûrement, ahah.
Déposant la caisse à l'arrière de la roulotte, tu caresses le canasson familial à l'encolure et salut ta mère. Cette dernière te retient encore quelques minutes.
- Karmen...
Tu crispes tes muscles de la mâchoire. Tu connais bien cette intonation. Tu sais bien ce qu'elle allait te demander. Tu soupires, en acquiesçant vaguement. Tu n'en as absolument pas envie, mais, il faut que tu tentes, pour faire plaisir à ta pauvre petite maman.
- Oui. Je verrais si je peux trouver Maria aux abords du QG des brigades. Je lui passerais le bonjour de ta part.
Un rayon illumine le faciès de la vieille Caballero.
- Gracias, mi hija.
Tu souris à pleines dents. Il est rare que ta mère use de cette vieille langue, vestige de ton ethnie basanée.
- De nada, mama.
Tu fouettes l'air d'un coup de rennes, le cheval hennit et se met à trotter...

À peine les portes du dernier rempart de l'humanité passé que de vieilles têtes te reconnaissent. Certains t'accueillent avec joie, d'autres te cracheraient bien au visage. Tu hausses les épaules. Que bon leur semble. Tu n'as quasiment plus aucun contact avec tes camarades d'autrefois, de toute manière. Tu n'es pas non plus là pour renouer des liens. Tu détestes Sina. Tu es bien contente de ne plus t'y trouver.

Passant inévitablement devant l'imposant bâtiment des licornes, tu cherches en vain une métisse à tignasse noire de jais, comme toi. Aucun signe de Maria. Ça t'aurait étonné, dans un sens. Madame ta sœur aînée doit être quelque part, entre deux verres et deux hommes. À moins qu'elle ne se soit abonnée aux putes du quartier. Tu mentiras, quand tu rentreras. Tu diras que tu as vu, de loin, Maria et qu'elle se portait merveilleusement bien. Cela fera du baume au cœur de ta madre. Ce n'est pas très honnête, certes. Mais tu ne peux pas te résoudre à décevoir ta pauvre mère, veuve et sans nouvelle de l'une de ses deux niñas chéries.
Soupirant à t'en vider les poumons, tu te retournes vers la cargaison que tu transportes, cherchant une quelconque étiquette nominative.
- Alors, alors... Pour qui est ce colis... Tu manques de t'étrangler de surprise. Nicklaus Church ? Ton regard s'illumine. Il pétille. Mon dieu, ce bon vieux Church... Comment va-t-il ? Et ses filles ? Tu es ravie de pouvoir les revoir ! Cela fait maintenant un an que tu n'as vu personne de ce vieux bordel des souterrains.

(Oui. Un bordel. Vous avez bien entendu. Et, non, Karmen n'en était pas cliente. Bien au contraire, elle se tuait à repousser les prostituées qui se plaisaient à la taquiner de leurs charmes. Rien de bien méchant, c'était même assez... Amical ? Une sorte de bizutage à chacun de ses visites. De base, la Caballero y venait accompagnée de son défunt père. Il était l'un des rares à ne pas faire de jugements, à ne pas prendre les filles de joie et pédérastes de haut. Pour lui, ils n'étaient que des clients comme les autres. C'est probablement grâce à cette vision paternelle très respectueuses de ces femmes nommées "putains" que Karmen voit aujourd'hui encore leur profession comme un métier comme un autre. Vendre son corps ne signifie pas être une ordure. Vendre son corps, c'est une manière, triste certes mais honorable, de survivre. Chacun sa méthode, elle suppose.
Après son entrée dans la milice de Sina, le petit bout de jeune femme qu'elle était à l'époque, à peine âgée de 18 ans, s'en était revenu saluer le tenancier du bordel et ses filles. Elle jouait même un rôle de protectrice envers elles, lorsqu'elle voyait l'un de ses collègues se comporter comme un goujat. Elle était un peu la justicière de la veuve et l'orphelin des catins...)

Impatiente, tu siffles ta monture pour qu'elle se remette en marche. Direction les bas-fonds.

Après avoir déposé ton cheval et ta charrette dans un "parc" surveillé, réservé aux marchands dans ton genre afin d'éviter les vols, tu t'en vas descendre les marches menant au monde des scélérats et des pauvres. Un monde qui dégoûte et inquiète. Sauf pour toi. Tu pars confiante. Tu pars avec des pièces à donner chaleureusement aux mendiants. Tu pars avec ton habituelle bonté et foi en l'humanité, chargée comme un mulet d'une caisse rempli d'épices.

Passant la porte faite d'un rideau de tissu, tu poses la cargaison au sol en soufflant. Quelques regards se sont posés sur toi. Certains étonnés de voir le blason de la Garnison par ici. D'autres hallucinants, se demandant si c'est bien toi...
Niklaus apparaît au comptoir, toujours une cigarette dans le bec. Tu lèves les yeux au ciel.
- Tu vas finir par clamser à cause de tes clopes, le vioc.
Son regard trahit son hébétement.
- Eh beh ! Qu'est-ce que tu fiches ici, mistinguette ?
Tu glousses.
- T'es pas content de revoir la petite Cabellero ?
Tu regardes autour de toi, tout sourire.
- Y'a du nouveau monde, par ici ! Mais je reconnais quelques emmerdeuses. Ricanes-tu en tirant la langue, amusée, à quelques vieilles "amies".


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