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 Bad Days [ft Altya Yakedo]

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Arunja Khan
Arunja Khan
Soldat ~ Titan
Messages : 27
Date d'inscription : 14/09/2017
MessageSujet: Bad Days [ft Altya Yakedo]   Bad Days [ft Altya Yakedo] Empty7/10/2017, 18:44

ft. Altya Yakedo
Mauvaise journée pour Arn qui regrette d'avoir quitté les Souterrains la veille. Qu'est-ce qui pourrait égayer sa journée ou l'empirer ...
Bad Days
La permission touchait à sa fin, Arn devait quitter les souterrains où il avait passé son temps à aider son père à l’atelier de poterie. Ces moments étaient précieux pour le jeune soldat. Surtout depuis la mort de sa mère il y a un mois. Elle avait succombé suite à une maladie par manque de soins. A la surface, un médecin était déjà très cher, alors dans les souterrains c’était bien pire. D’autant que les économies du couple était bien faible malgré le soutien financier du fils qui gagnait un peu plus, mais c’était pas non plus les grandes richesses.

Arn chargeait sa mule pour le trajet du retour. Il avait récupéré quelques poteries de l’atelier de son père. Wasim Khan aidait son fils à préparer ses affaires. Quand tout fut prêt, le jeune homme fit ses au revoir à son père avant de partir le cœur lourd. Mais il savait que cette fois-ci, son père ne serait plus seul. En effet, Wasim avait entre-temps adopté un petit chat noir. Il n’allait pas remplacer sa mère, mais ça ferait une présence à cet homme qui était désormais seul maintenant, vu qu’Arn ne pouvait pas venir très souvent à cause de la rareté de ses permissions. Puis la présence du petit félin noir ne posait pas de soucis aux animaux du jeune soldat. Velke n’était pas le genre de chien à courser les chats, il en avait même plutôt peur à cause du persan de la fille du médecin dans le village où il travaillait. Cette boule de poils rousse était une vraie plaie qui passait son temps à jouer les demoiselles en détresse et attaquait Velke et Arn en même temps. Et oser faire mal à ce démon, c’était s’attirer les foudre de sa propriétaire qui jugeait que ce persan avait plus de valeur que la carcasse du soldat.

Arn savait que son père avait remarqué que plus le temps passait, plus son fils était maigre. Le jeune homme avait tout raconté à son père concernant ses conditions de vie dans le village où il travaillait. Il s’y passait des trucs clairement pas normaux, mais Arn n’était pas vraiment bien placé pour s’opposer à quoique ce soit. En même temps, le plan du banquier Weiss était tellement bien rôdé. Cela consistait à faire en sorte que ça soit des soldats faiblards qui soient transférés dans le village. Le genre arrivé dans les derniers au classement. Des lâches qui n’auraient pas vraiment le pouvoir de s’opposer à quoique ce soit. Ils étaient sous les ordres de cet officier des Brigades Spéciales de mèche avec le banquier tyrannique avec eux. Il battait ses hommes pour des prétextes bidons, même juste pour s’amuser. Il passait son temps à les rabaisser sans cesse. Vu que l’équipement fourni était détourné pour les hommes de Weiss, les soldats se retrouvaient avec des fusils et des équipements tridimensionnels datés et en très mauvais était, quasiment obsolètes par rapport à l’équipement des copains du banquier.

Arn atteignit enfin la surface après avoir eu à traverser tous les souterrains. Son père habitait dans les quartiers les plus éloignés des sorties pour la surface et par conséquent les plus pauvres. Ici, les gens logeaient souvent dans des bidonvilles ou des maisons en briques crues. Les conditions d’hygiènes étaient déplorables et les quelques trous d’aérations étaient devenus des poubelles pour ceux de la surface qui n’hésitaient pas à jeter des déchets dedans ayant peu de considération pour ceux d’en-dessous. Et malgré ces conditions déplorables, Arn s’y sentait mieux que là où il travaillait à la surface. Au moins, il était avec son père qui ne le traitait pas comme un moins que rien.

Le trajet aux rythmes de la mule et des pauses pipi du chien dura près de trois heures et quand Arn arriva au village, la nuit était déjà tombée. C’était globalement calme, hormis le saloon qui était occupé par les hommes de Weiss qui étaient les seuls à avoir assez d’argent pour se payer des boissons avec des ristournes pour eux. Sinon ça coûtait une fortune pour les autres habitants souffrant de la pauvreté. Arn allait rentrer à l’auberge pour se coucher. Ici pas de caserne pour loger les soldats. Ils devaient louer des chambres. Mais ils avaient de moins en moins d’argent car les taxes de Weiss étaient de plus en plus élevées. Arn avait de plus en plus de mal à payer son loyer et il savait qu’à tout moment, il pourrait-être viré et dormir dans la rue. La situation était de plus en plus insupportable, mais Arn était bien trop faible et lâche pour se révolter. Et ses camardes étaient dans la même situation, ils étaient totalement démunis.

Le lendemain, Arn reprit son service après un maigre repas. Il devait faire la ronde avec Velke tout en cherchant à éviter soigneusement son supérieur tyrannique. Le jeune homme était facilement reconnaissable par son allure débraillée. Il avait hérité de son père une sale habitude de se promener torse nu, même sous son uniforme. Il regarda les divers commerces. Tous étaient au nom de Weiss, le boss local. Mais un seul n’était pas encore sous le contrôle de cette crapule, c’était les pompes funèbres. En effet, le croque-mort était encore propriétaire de son commerce. En même temps, tout le monde de fuyait, sauf pour un décès. Fallait dire qu’il était assez particulier. C’était un homme chétif en costume noir à queue de pie et en haut de forme, au visage pâle rappelant la teinte d’un cadavre. Il avait la fâcheuse tendance de mesurer les nouveaux venus bien qu’ils ne soient pas encore morts. Et c’était un des rares à se réjouir lors d’une exécution ou de règlements de compte. Et c’est vrai que son commerce donnait pas vraiment envie malgré les efforts de l’homme pour que ça ait l’air un minimum accueillant, mais les cercueils c’est pas vraiment attrayant de base. Arn passa devant la vitrine des pompes funèbres. Aujourd’hui, c’était promo sur des cercueils pour soldats. Rassurant tout ça ! Arn alla voir ailleurs histoire de ne pas se morfondre avec ce magasin si glauque.

Arn croisa un groupe d’hommes de Weiss partir pour les routes qui menaient au village. Elles étaient empruntées par des diligences qui étaient des proies faciles pour ces hommes qui avaient les mains libres. Quand elles ne s’arrêtaient pas pour que les voyageurs consomment sur place, les bandits allaient faire un hold-up pour les dépouiller. Ceux qui faisaient leurs achats et dépôts dans d’autres banques étaient dépouillés par les hommes de Weiss.  Et le reste de l’armée disait pas grand-chose. En même temps, la plupart des troupes étaient concentrées au Sud car les Titans y étaient bien plus nombreux et arrivaient tout le temps du Sud.

Il ne se passa pas grand-chose durant une bonne partie de la journée, c’était vraiment calme. Les gens avaient bien trop peur et préféraient rester chez eux, ne sortant que pour aller faire des achats. Le jeune homme fut surpris par un feulement familier, il tourna la tête et vit le persan de la fille du médecin le fixer et semblait avoir bien envie d’importuner le soldat et son camarade canin. Arn fit mine de s’éloigner de la bête et Velke fit de même. Le chat s’approcha du soldat. Il voulait jouer et surtout les provoquer. Comme ça c’est Arn qui se ferait enguirlander et pas cette horreur sur pattes. Arn continuait à s’éloigner de ce monstre, puis la bête décida de passer à l’attaque. Elle bondit sur le soldat pour le mordre le griffer. Arn tentait de s’en débarrasser sans blesser l’animal par crainte de représailles. Après quelques minute, le félin passa à autre chose s’étant bien défoulé sur l’homme. Il n’avait pas réussi à avoir le chien qui s’était sauvé. Arn se releva, il s’épousseta et constata ses blessures. Son corps était couvert de griffures et ses vêtements étaient déchirés et il n’avait pas de rechange. Quelle brute ce chat, et sa propriétaire allait encore dire que cette chose était un petit amour fragile et sensible. Il alla chercher Velke pour continuer leur ronde inutile. Il avait pour le moment éviter le supérieur tyrannique, mais il était tombé sur cet horreur sur pattes. Il espérait qu’il continuerait d’éviter cette grosse brute.

Il alla se réfugier dans un coin isolé pour observer un étrange phénomène qu’il avait constaté depuis son étrange rencontre avec un type louche qui lui avait donné une drôle de drogue en seringue dans les souterrains. En effet, il avait remarqué que ses blessures ne laissaient plus de cicatrices et fumaient … un peu comme un Titan. Il remarqua que les griffures chat étaient en train justement de fumer. Il quitta sa cachette pour retourner dans la rue.

Comme si sa rencontre avec le chat n’avait pas suffit, il tomba nez à nez avec la grosse brute de supérieur. Le type était vraiment bien bâti et faisait vraiment peur. Surtout qu’Arn ne faisait pas vraiment le poids face à ce type. Le type grogna au vu du triste état du soldat et commença à lui reprocher d’avoir importuner le chat et que la violence envers les animaux était pas bien du tout. Arn savait que ce type était pas forcément un ami des bêtes, Velke se prenait aussi des coups de la part de cette ordure. Il frappa le soldat qui tituba avant de tomber au sol et il donna plusieurs coups de pieds avant de le laisser au sol. Arn fumait comme un Titan. Pourtant le supérieur ne semblait pas vraiment préoccupé par cela tout comme le fait qu’on l’ait vu faire. Arn grimaça. Il se demandait qu’est-ce qui pourrait-être pire pour lui. Cette journée était le pire schéma qu’il pouvait avoir, se faire attaquer par ce maudit chat et servir de puching ball à son supérieur. Heureusement, c’était pas tous les jours, mais là c’était le cas et ça lui faisait encore plus regretter les souterrains qu’il avait quitté la veille.
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Altya Yakedo
Altya Yakedo
Soldat
Messages : 19
Date d'inscription : 04/06/2017
MessageSujet: Re: Bad Days [ft Altya Yakedo]   Bad Days [ft Altya Yakedo] Empty30/12/2017, 15:23

Bad Days

ft. KHAN Arunja


dialogue en gras
pensées en italique

Altya avait obtenu une permission, et il fallait dire qu’elle était bien heureuse de pouvoir bénéficier d’un peu de repos. Sa maison résidant auparavant à Shiganshina, elle n’avait nulle part où aller pendant ces trois jours de tranquillité. Elle avait alors décidé de partir dans un village du mur Rose, qui d’après quelques rumeurs, était plutôt paisible et adapté pour passer quelques temps à flâner. Elle avait fait ses au revoir à son frère et à sa sœur, qui n’avaient pas eu leur permission en même temps, et leur avait fait promettre de bien se porter jusqu’à son retour. Elle avait rassemblé sa paie pour s’assurer l’allée et le retour, et avec l’aide de quelques personnes, elle avait réussi à dénicher une monture qui lui permettrait d’arriver à sa destination.

C’était avec peu d’affaires qu’Altya était partie. Quelques vêtements, suffisamment d’argent pour tenir, et c’était tout. Si elle avait à traîner des dizaines de kilogrammes sur elle, ce serait comme détruire la procrastination qu’elle envisageait. Le strict minimum me suffira, s’était dit la brune avec enthousiasme, à la perspective de se la couler douce sans personne pour lui crier qu’elle devait se réveiller, tôt le matin. Altya donna un léger coup de talon pour faire avancer son cheval un peu plus vite, pressée d’arriver à destination. Le vent soufflait à travers ses mèches châtain-roux ébouriffées, les faisant voler sur son passage. Son sourire ne cessait de s’élargir alors qu’elle s’imaginait les prochains jours à rester paisiblement dans un bon lit chaud et confortable. Cela lui ferait du bien de sortir de l’enfer qu’était le Bataillon d’Exploration. La jeune femme n’avait jamais imaginé à quel point c’était horrible, étant petite, mais désormais elle s’en rendait compte. Ce n’était ni le paradis, ni là où on chérissait les héros. Et elle regrettait de plus en plus de n’avoir pas travaillé plus sérieusement. Si elle l’avait fait, elle ne serait peut-être pas, en ce moment, en train de relater sur l’atrocité des expéditions. Et elle n’aurait probablement jamais goûté à l’horreur. Altya aurait été bien tranquille, en sécurité près du roi, parmi les soldats des Brigades Spéciales. Mais, merci à ses piètres capacités physiques, elle avait échoué et elle ne pourrait pas retourner en arrière pour réparer les erreurs qu’elle avait pu faire.

Après avoir grommelé pendant un temps indéterminé, elle s’aperçut qu’elle était enfin arrivée à destination. Altya esquissa un grand sourire enthousiaste, et observa la place du soleil pour avoir une idée approximative de l’heure qu’il était. Début d’après-midi approximativement. Elle avait largement le temps de s’installer dans une proche auberge et de faire un tour. Elle passa sa monture au pas, et pénétra dans le village, joyeuse de sa situation actuelle. Ce ne fut qu’après avoir fait ses premiers mètres dans le lieu, qu’elle le trouva bien vide d’existence. D’ordinaire, les gens sortaient dehors. Les femmes étendaient leur linge, les enfants couraient dans tous les sens en poussant des exclamations de joies. Mais ici, il n’y avait rien de cela.

« Et bien… Je suis encore tombée dans un cimetière... » fit remarquer la jeune femme en souriant malgré son malaise.

La brunette fronça ses sourcils, et décida de laisser passer ce fait, pressant le pas. Elle trouva son chemin près d’une auberge qui n’avait pas l’air de grouiller de monde pour autant. Altya descendit de sa monture, sifflotant piètrement un air faux et mal fait. La jeune femme l’attacha, puis entra dans le bâtiment plutôt sinistre. Malheureusement, son sourire et sa bonne humeur n’avaient pas l’air contagieux.

« Bonjour ! Une chambre pour trois jours s’il vous plaît ! » demanda jovialement la soldate aux cheveux en pétard.

Une dizaine de minutes plus tard, elle était dans l’endroit qu’elle avait loué pour passer sa permission. Plutôt pas mal. Elle promena ses doigts sur le mur en continuant de siffloter, puis posa ses affaires dans un coin et entreprit de les déballer. Le silence l’embrumait complètement, et elle se demandait si elle n’allait pas s’endormir en fin de compte. Mais la jeune femme était bien trop excitée à l’idée de découvrir ce lieu et de voir ce qui clochait, que le lit bien fait qui l’appelait depuis qu’elle était arrivée resta vide.

Altya commença son tour après s’être changé dans des vêtements civils plus amples que son uniforme de soldate. Elle remarqua vite le nuage sombre et noir qui planait au-dessus du village, et s’inquiéta de sa cause. Qu’est-ce qui faisait que pratiquement personne ne sortait dehors ? Il y avait bien des boutiques, non ? Et puis, on avait toujours quelque chose à faire à l’extérieur, non ? La jeune femme soupira en se pinçant l’arête du nez. Il fallait qu’elle arrête les questions et qu’elle se concentre sur sa période de liberté. La brunette n’avait pas à fouiller dans les affaires d’autrui, surtout que cela pourrait lui apporter des ennuis. Et Dieu savait à quel point elle détestait avoir des ennuis. Ce n’était pas à elle de démanteler les menaces. Elle n’était pas soldate des Brigades Spéciales, mais bel et bien du Bataillon d’Exploration.

Sur cette pensée, son sourire revint sur son visage, et elle reprit sa marche d’un pas plus assuré et désinvolte. Elle balaya du regard les rues peu peuplées, et tenta de trouver quelque chose de plus optimiste pour se rassurer. C’était une vraie froussarde, un rien la faisait sauter au plafond. Puis, ce village ne lui inspirait rien de bon. Non pas qu’elle devenait parano, ou qu’elle était un peut trop anxieuse. Mais elle préférait se méfier de ce qu’il pouvait se passer dans cet endroit. Altya continua sa route, parcourant les rues avec calme, sans ce sifflement familier qui avait fini par l’énerver plus qu’autre chose.

Lorsque la soldate tourna au bout d’une rue pour en croiser le chemin rocailleux d’une autre, elle fut frappée de stupeur. Au sol se tenait un jeune homme, dont le corps résultait d’épaisses volutes de fumée blanchâtre. Poussant une onomatopée de surprise, Altya avança jusqu’à être à un ou deux mètres à peine de l’autre. Cette fumée… Elle lui faisait penser à celle qui émanait des blessures des Titans lorsque les lames de leur équipement tranchaient la chaire des monstres. Tapotant du pied sur le sol, la brunette ne put s’empêcher de continuer de fixer l’étrange phénomène.

« Ben dis donc, t’as pas l’air super-super en forme toi. C’est normal que tu fumes comme… Euh… Comme ça ? T’as besoin d’un coup de main ? »
demanda la soldate, son sourire soudain évaporé.

Elle s’était retenu d’énoncer la comparaison du jeune homme à un titan. Ce n’était pas franchement la meilleure chose à dire, et l’inconnu pouvait prendre des mot comme ceux-ci mal, et se vexer. Altya n’avait pas vraiment le temps de se disputer et de se prendre une raclée à cause d’un mauvais comportement – à vrai dire, elle s’était déjà fait remonter les bretelles beaucoup trop de fois.



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